Juste pour préciser un point les amis, il y a toujours le pour et le contre
L'hypnose par elle-même n'est pas une thérapie (voir Thérapie/ Hypnothérapie ).
En pratique :
Une approche de l'hypnose en fonction des pathologies garde néanmoins tout son sens. Une pratique de l'hypnose qui ne tiendrait pas compte du diagnostic clinique comme un des éléments indispensables du soin est risquée pour le patient (parfois aussi pour le thérapeute).
Un thérapeute évitera d'utiliser sa technique hypnotique dans une situation clinique où il n'a aucune expérience professionnelle. De même, il est souhaitable que la compétence du professionnel pour la pathologie donnée ne se limite pas à sa pratique hypnotique. Par exemple un psychothérapeute ne se lancera pas dans une pathologie douloureuse somatique s'il n'a pas de compétence "extra hypnotique" en la matière, pas plus qu'un spécialiste de la douleur dans le traitement même "hypnotique" d'une névrose traumatique. L'hypnose n'est pas un soin mais un contexte de soin.
Il est donc difficile, en toute rigueur, de proposer une liste de pathologies où l'hypnose est indiquée.
Pour éviter de rencontrer le délicat problème des différentes classifications cliniques en psychiatrie, nous pouvons proposer un schéma simpliste.
Il y a des troubles simples, isolés, facilement décrits par le patient. Les symptômes paraissent ne pas envahir entièrement le fonctionnement du malade (c'est une métaphore). Ce sont par exemple les phobies simples, les troubles isolés des conduites, les troubles apparaissant dans des situations particulières (phobies sociales, relations sexuelles, etc.). Dans ces cas, l'hypnose est plus facile à réaliser et peut sans doute apporter une aide efficace en utilisant des soins classiques (suggestion, métaphore, relaxation, etc.). Bien que cela ne soit pas très rigoureux, l'essentiel du soin peut apparaître comme étant centré sur une pratique et une technique de l'hypnose.
Il y a des situations plus difficiles qui doivent inciter à la prudence voire même à refuser un soin hypnotique. Ce sont celles où la pathologie paraît englober le sujet dans son entier (c'est toujours une métaphore pratique). Ce sont par exemple, les dépressions sévères, les troubles graves de la personnalité, la schizophrénie, la paranoïa, etc. Si l'hypnose est utilisée dans ces circonstances, elle doit l'être avec beaucoup de prudence, peu de prétention, et surtout, elle doit apparaître comme un des éléments de la réponse thérapeutique intégrée dans un soin plus complexe (médicamenteux, psychothérapeutique, institutionnel, etc.).
Enfin l'approche éricksonienne évite les a priori et favorise une approche empirique. En pratique le thérapeute peut accepter d'utiliser l'hypnose dans une situation supposée peu propice mais il commencera prudemment (avec par exemple une hypnose "légère" proche de la relaxation) et ajustera son soin et sa technique non pas en fonction de ses a priori théoriques mais en fonction de ce qu'il observe pour un patient donné.
vous pourrez consulter aisément le site suivant :
http://www.aph-metaphore.com.fr/oframe/ohypnoth.htmlBonne chance à ton amie le celte